Les roues de ma tante

En matière d’informatique, il y a les pro-Mac, les pro-Linux, les pro-logiciels libres, etc…

Le principe étant que ceux qui ne sont pas pro-quelque chose n’ont forcément rien contre Microsoft, Windows et autres MS-truc. Ce qui est louche.
Par franchement Linuxien (mais j’en connais !), je suis très pro-logiciels libres juste pour ne pas mettre “tous mes oeufs dans le panier de Billou” (qui n’en a cure).

Il n’empêche que les pages de Lord Abdul sur tout ce petit monde et ses travers sont une véritable thérapie.

Un régal que les pro- feraient bien de lire régulièrement parce qu’il est très sain de garder sur soi un regard suffisamment critique pour pratiquer l’auto-dérision.

…c’est une maladie de gorge”.

Le billet de Bon pour ton Poil sur l’immigration de Johnny Halliday vers Gstaad est l’un des plus drôles que j’ai lu sur le sujet avec, comme à son habitude, le Maître qui avait su traiter finement cette “fuite de cerveau”.

Pourtant, cet article m’a surtout rappelé le jugement émit par quelque Alsacien sur la langue de Berne. Je ne me hasarderai pas à émettre un avis sur ce point mais il est une chose certaine : chaque pays, chaque département (chaque canton pour la Suisse) voit en son voisin un ridicule.

Les Lorrains peuvent aisément rire des Alsaciens, “ces Belges qui n’ont pas trouvé la Suisse” mais cette formule serait de Tomi Ungerer, Alsacien lui-même.

Comme ces derniers ne sont certainement pas les seuls à pratiquer la formule caustique, je recherche tous les sobriquets et qualificatifs ridicules que nos régions attribuent à leurs (plus ou moins proches) voisins.

N’hésitez pas à m’en envoyer !

Je commence :

- “Les ventres-à-choux” pour les Vendéens (en même temps, c’est pas vraiment faux…)

Il ne s’agît pas de radiographer votre humeur pour doser vos anti-dépresseurs mais bien d’adapter à votre humeur du moment la radio que vous allez écouter.

Une fois sur Musicovery vous sélectionnez l’ambiance selon que vous êtes calme, énergique, sombre ou positif et un ruban de musique se dessine :

Allez vers l’énergique et positif, les chansons proposées iront de Jimmy Sommerville au Golden Gate Quartet en passant par Blondie et l’Orchestre du Splendid (?!).

Allez vers le côté obscur de la force, Nike Cave et Nirvana vous y attendent avec Moby (?) et Lara Fabian (Là, je comprends, j’ai toujours envie de me suicider quand j’entends Lara Fabian).

Découvrez vite cette magnifique idée qui vous offre aussi une sélection découverte et qui, au moins, vous donnera la couleur de votre chanteur préféré.

MORTS.

Ca y est, vous les attendiez tous depuis ce message, les Darwin Awards 2006 sont attribués.

Le premier prix va à celui qui, fort de l’expérience du démineur belge (les doigts dans les oreilles, il tatonne le sol avec son pied), passe à l’étape au-dessus et utilise sa voiture pour écraser des roquettes.

Ce n’est pas la peine d’en rajouter…

Alors que J-Y Leloup présentait hier sur France Inter son livre Digital Magma dans lequel il montre l’influence des médias numériques sur la consommation et l’utilisation de la musique, je me suis souvenu que ceux qui n’ont pas l’occasion d’écouter OUI FM (le site de la radio) n’ont pas non plus le bonheur de connaître DJ Zebra qui officie la Radio Rock.

Pour vous consoler sachez que DJ Zebra met à disposition quelques uns de ses bootlegs sur son propre site.

Pour vous appater, je vous laisse écouter deux échantillons, bande de petits veinards :

Goldfrapp+Norman Greenbaum + ZZTop

Serge Gainsbourg + Beastie Boys

Au détour des programmes d’Arte, j’ai découvert Max Raabe qui perpétue le style d’interprétation et d’orchestration des années 1920-1930.

L’oeil qui frise et le sourire en coin, il laisse entrevoir dans ses concerts un humour assez décalé qu’il exprime dans des reprises improbables de tubes récents.

Je vous laisse savourer :

Super Trouper (d’après ABBA)

et Kiss (d’après Prince)

Ne me remerciez pas, ça me fait plaisir.

…tous les hommes (et les femmes) se prenaient dans les bras.

Cette vidéo montre ce qui se passe quand un homme propose des “étreintes gratuites” dans la rue. Rien de scabreux là-dedans mais simplement une proposition (honnête) de serrer les passants dans ses bras pendant quelques instants.

Sans tomber dans le travers “Peace & Love” de tout-le-monde-il-est-gentil, j’aime regarder cette campagne comme une expérience sur nos semblables :

Sont-ils capables de faire confiance à un inconnu ?

Sont-ils prêts à aller vers les autres ?

Dans quel mesure, le désir secret que cette offre de calin soit sincère peut-il les amener à aller au-delà de leur méfiance ?

L’expérience est belle. Je ne pense pas que son résultat (surtout pas cette vidéo) soit fiable mais imaginons simplement notre réaction face à une telle proposition.

Tout le monde (oui, tout le monde, je crois) connait la chanson du groupe “Il était une fois” : j’ai encore rêvé d’elle.

Je la considérais comme une chanson sirupeuse tant que les Frères Taloche ne me l’avaient pas montrée sous un autre jour grâce à leur hilarante interprétation de cette chanson à deux voix.

Encore plus tard, une petite fille de 6 ans m’a affirmé : “c’est une chanson de bébé parce que le bébé il dort dans le ventre de sa maman”.

??

En effet, si l’on se souvient du couplet :

“Je dormais dans son corps,
bercé par ses je t’aime”.

Là, on entre dans la poésie.

Les voies de cette chanson sont impénétrables…

Les écolos et Nicolas Hulot nous l’annoncent : on va tous mourir.

Certes, Dieu nous l’aurait dit aussi mais aujourd’hui tout le monde s’y met :

- Vinvin se décourage et nous invite à faire la fête pour oublier.

- D’un autre côté, pour ceux qui n’auraient pas le moral en berne et voudraient garder la tête haute (entre autres), Manix lance une mise en garde catastrophiste.

Finalement, faites l’amour ou la guerre, ça ne change rien.

Giant Panda a dit l’essentiel dans son billet (merci à lui) mais il faut avoir vu Matisyahu et partager son interrogation devant ce qui semble, malgré tout, un choc de civilisation : un juif orthodoxe qui chante du reggae