Les roues de ma tante

“Blogueurs !
Blogueuses !
Camarades !!

Il faut lutter, nous révolter contre le grand capital qui se cache derrière ceux qui nous hébergent pour se goinfrer des milliards et des milliards que génère notre dur labeur !!

Pendant que les blogueuses et les blogueuses s’échinent durant des heures devant leur écran à coucher le meilleur (ou le pire) de leurs pensées, à lire des dizaines et des dizaines de sites d’un intérêt plus que moyen pour y trouver la perle du jour, à publier leurs photos de chatons ou encore à commenter à tout-va pour “exister et rester dignes” (tels les SDF qui mendient leur ticket resto),

Pendant que les prolétaires 2.0 souffrent, les patrons se goinfrent de pleins de zéros.”

….

Non, sans déc…, il y a des internautes qui découvrent que nous vivons dans une société régie par l’argent ?

…

Google fait de l’argent en nous indexant ??

…

Les bisounours n’existent pas ???

Même le bleu ???

….

Apparemment, (apparemment seulement, mais je ne suis pas là pour finasser) c’est ce que Karl Dubost a découvert et publié dans son blog, révolté qu’il est par l’usage commercial fait par Flickr de ses photos.
Dans sa révolte et les commentaires qui ont suivi je vois surtout une question intéressante : “Le web est il autre chose qu’un miroir aux alouettes ?”
Allez, tout ça n’est qu’un jeu, et si parfois il en résulte autre chose que du vent, il ne faut certes pas se prendre trop au sérieux.

Le blogueur n’est esclave que de lui-même et de son envie de publier.

Quand l’envie disparaît, le blog avec. J’en veux pour preuve le nombre de blogs à succès arrêtés parce que le coeur n’y était plus (rien que 3 ce mois-ci parmi mes préférés)

Il y a du plaisir à écrire comme il y a du plaisir à lire et découvrir. C’est déjà pas mal.

Tous les enfants ont lu, un jour ou l’autre un album, de ces deux héros.

Quand on n’apprécie pas la niaiserie et le côté propret de leurs aventures, il existe un très bon exutoire : les parodies de Tremechan disponibles sur Picassa.

Un régal découvert grâce Niou Taiknologie où vous trouverez une couverture inédite (ma préférée!)

Les deux doux dingues ont encore frappé !

Après avoir inventé Delpech Mode (voir l’index), ils déclinent le concept sur Orchestre Génétiquement Modifié. En clair, ils collent les paroles de chansons françaises célèbres sur la musique d’autres tubes sans rapport.

Apparemment, leur seule règle : le calembour foireux puisqu’ils accouchent ainsi de Nirvannie Cordy, de Serge Lamadness et autres Frères Jackson.
Mais, en réalité, j’admire le travail et les heures de répétition probablement nécessaires à chanter “Tata Yoyo” sur le rythme de “Smells like teen spirit”… Je dis simplement : Respect,… Hilare, mais Respect.
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Dans un autre genre, découvrez également la Chanson du Dimanche. Rien à voir avec les cantiques, (je réserve les bondieuseries pour un autre billet) mais une composition (minimaliste) hebdomadaire sur un thème d’actualité. Faites vous plaisir, il y a en déjà seize comme ça.