On nous vend, on nous spolie
“Blogueurs !
Blogueuses !
Camarades !!
Il faut lutter, nous révolter contre le grand capital qui se cache derrière ceux qui nous hébergent pour se goinfrer des milliards et des milliards que génère notre dur labeur !!
Pendant que les blogueuses et les blogueuses s’échinent durant des heures devant leur écran à coucher le meilleur (ou le pire) de leurs pensées, à lire des dizaines et des dizaines de sites d’un intérêt plus que moyen pour y trouver la perle du jour, à publier leurs photos de chatons ou encore à commenter à tout-va pour “exister et rester dignes” (tels les SDF qui mendient leur ticket resto),
Pendant que les prolétaires 2.0 souffrent, les patrons se goinfrent de pleins de zéros.”
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Non, sans déc…, il y a des internautes qui découvrent que nous vivons dans une société régie par l’argent ?
…
Google fait de l’argent en nous indexant ??
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Les bisounours n’existent pas ???
Même le bleu ???
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Apparemment, (apparemment seulement, mais je ne suis pas là pour finasser) c’est ce que Karl Dubost a découvert et publié dans son blog, révolté qu’il est par l’usage commercial fait par Flickr de ses photos.
Dans sa révolte et les commentaires qui ont suivi je vois surtout une question intéressante : “Le web est il autre chose qu’un miroir aux alouettes ?”
Allez, tout ça n’est qu’un jeu, et si parfois il en résulte autre chose que du vent, il ne faut certes pas se prendre trop au sérieux.
Le blogueur n’est esclave que de lui-même et de son envie de publier.
Quand l’envie disparaît, le blog avec. J’en veux pour preuve le nombre de blogs à succès arrêtés parce que le coeur n’y était plus (rien que 3 ce mois-ci parmi mes préférés)
Il y a du plaisir à écrire comme il y a du plaisir à lire et découvrir. C’est déjà pas mal.